En 2009, Brother Han quitte son emploi et la côte ouest américaine pour aller vivre son rêve à New York. Comme un troubadour avec sa guitare et son harmonica et sa passion, la musique.
En voiture en route vers The Big Apple, dans toutes les villes où il s’arrête, il sort sa guitare, chante et vend, un par un, les cd de son premier EP de six chansons réalisé à Los Angeles avant de partir.
Pas toujours facile, la vie d'artiste. À New York, il joue sur les trottoirs, dans le métro, les cafés-bars, sur les campus, dans les parcs. N’importe où pour chanter (voir le clip Natty Blue ci-dessous) et amasser suffisamment d’argent pour se payer un véritable album à un niveau professionnel. Han a survécu à deux hivers de cette façon en écrivant et en chantant… Finalement, fin 2011, il lance un appel au financement collaboratif (Kickstarter). L’objectif est atteint : 8 000 $. Han peut enfin réaliser son rêve…
Et voilà le travail. Radio Flyers. Un album de 13 chansons.
Voici l’œuvre d’une vie mise en paroles et en musique par un artiste indépendant, brillant et talentueux. Le résultat est tout aussi lumineux. On le compare volontiers à Jack Johnson et à Jason Mraz. C’est vrai. Suffit d’écouter les pièces The Last Gold Steed et Bright Green Fields. Mais il a aussi du Billy Joel et du grand Al Kooper (2e partie de sa vie) dans le nez avec des chansons comme Wasting Time et Wave Of A Lullaby.
Han est un merveilleux raconteur-rappeur-poète et peaufine son style comme il le souhaite. Folk, pop, country (les chansons Natty Blue, Radio Flyers et San Diego par exemple) accaparent la première partie de l’album alors que les orchestrations et les arrangements plus complexes viennent complèter l'opus laissant l'auditeur ébahi. Comme une finale grandiose avec les très belles A Letter To Raina, Beautiful Hell et If All Else Fails.
Han : un immense talent. Radio Flyers : un album renversant. Idéal pour faire le plein d’émotions.
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