Nouveau band? Pas du tout.
À l’origine, deux gars, Simon Roy et Alex D. (Dionne) qui se rencontrent à l’école, deviennent amis et partagent la même passion, la musique. En 1999, ils forment un duo rock-électro, Stereomovers. Treize ans plus tard, en 2011, le duo se saborde et devient quatuor avec ce nom bizarre The Easton Ellises, inspiré de l’écrivain américain Bret Easton Ellis (The Informers et American Psycho).
Depuis, The Easton Ellises a produit deux albums EP (One and Two), plusieurs versions remixées ainsi qu’un disque live paru l’an dernier. Et tout récemment, la chanson Stay.
Étrange paradoxe, Stay traite des moments magiques qui forgent les souvenirs impérissables d’une vie alors que justement la chanson, elle, offre une musique qui « groove » et qui place justement les musiciens dans cet état de grâce. D’ailleurs, les fans sont invités à faire parvenir les photos de leurs moments inoubliables en vue de ce qui deviendra le clip de la chanson.
Issu du passé glorieux d’un duo acharné et méticuleux avec tout le bataclan que ce genre de vie d’artiste comporte, The Easton Ellises est un band de rock en stock. Mais il possède aussi des racines de bien d’autres déclinaisons du genre pop, dance, punk-rock, house progressive (allez écouter Skydivers – à une autre époque) et électro avec étincelles psychédéliques.
Le band a développé un style, un son, une identité. Au final, c’est tricoté serré et ça s’appelle dance-rock. Ce n’est pas pour rien : ça bouge et on danse. Le son, à fond la caisse.
Ci-dessous, la pièce Ersatz du EP Two (Bandcamp) ainsi que la très accrocheuse Stay dont l’album paraîtra en juin.
Parfait pour un week-end endiablé…
Stay in the moment
That’s all I want to know
Stay in the moment
Don’t wanna let it go.
— Extrait de Stay
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| The Easton Ellises : Simon Roy, Alexandre Dionne, Luc Dallaire et Gérald Pau. Photo : Photographer |
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