Un nouveau projet. Une première offrande, la pièce Showdown, envoûtante à l’électro en douceur.
Il s’agit de Floes, trio de Québec qui réunit la superbe voix de Samuel Wagner (Harfang), les guitares de Pier-Philippe Thériault (PopLéon) et les échantillonnages de Simon Tam (PopLéon, Émeraude) aux synthés.
Floes décrit sa musique comme « entraînante et introspective ». Planante aussi avec des sonorités teintées de mélancolie. Au final, Showdown nous fait vivre une agréable envolée méditative.
De jour ou de nuit…
Prometteur au possible. Vivement la suite sous la forme d’un mini-album prévu le 27 mai.
Dans l’ordre, Simon Tam, Pier-Philippe Thériault et Samuel Wagner. Photo : Camille Gagnon
On dit que les gars du band des Pays-Bas, Klangstof, suivent les traces de Radiohead. Chose certaine, ce sont des explorateurs musicaux dans la lignée des Sigur Rós et Snowmine.
Mais rien d’étonnant à ce que l’on pense à Radiohead en écoutant Klangstof. En effet, le fondateur du band, Koen Van de Wardt, a appris seul à jouer de la guitare à l’âge de 14 ans, en passant une année complète à écouter un seul album, Ok Computer, de Radiohead. À la fin, Koen pouvait jouer l’album en entier.
Avant de fonder Klangstof, Koen était bassiste pour le groupe Moss, groupe qui a connu beaucoup de succès dans les Pays-Bas. Toutefois, ce dernier voulait assouvir sa créativité. Et c’est de cette façon qu’est né le quatuor Klangstof.
En début d’année 2015, Klangstof a mis en ligne sur You Tube des reprises, entre autres, de Wilco (Jesus) et de Portishead (The Rip). Cinq mois plus tard, Klangstof interprétait dans les studios d’une station radio locale, la pièce Hostage.
Peu de temps après, David Dann, patron de la maison de disques de Los Angeles, Mind Of A Genius (MOAG) contactait le band. Une occasion en or… pour les deux parties.
Une musique grandiloquente. Céleste avec envolées de guitares, de percussions et de voix, le tout à l'électro. À vrai dire, Klangstof s’écoute en bouche pour mieux apprécier l’œuvre et découvrir tout le travail de création qui s’y cache.
Il y a trois jours, Klangstof ajoutait deux nouvelles pièces à Hostage dont l’intense Island. Plus de six minutes de pur plaisir. Du rock progressif orchestral. Un appel à l’univers.
Ci-dessous, la nouveauté Island et Hostage, la première offrande de Klangstof parue il y a trois mois ainsi que le clip de Hostage en captation directe de la station radio 3voor12 des Pays-Bas.
Janvier, Elle Watson se mettait en évidence avec la pièce Body. Ce matin, la Britannique récidive avec Losing Any Sleep.
Une voix éclatante avec effets R&B bien modulés. La jeune auteure-chanteuse et productrice livre ici un véritable feu d’artifice pour exprimer « le chaos intérieur qui se manifeste lors d’un conflit ».
Voici For Desire, deuxième extrait de l’opus Skin (trois titres) à paraître vendredi. Son auteure, la Londonienne Carmody se révèle brillante dans ses textes, de sa voix limpide. Le tout sous des arrangements parcimonieux et une production de Tom Misch qui collabore régulièrement avec Carmody.
Ci-dessous, la chanson Skin parue au début du mois et la nouveauté For Desire.
Paresseusement, juste pour laisser la lumière pénétrer à l’intérieur, c’est le remix du producteur et musicien allemand Koni, aka Sebastian Dittrich, qui prend place avec la chanson One Dance de Drake.
Cette fois-ci, on a droit à la superbe voix de Casey Malone avec les arrangements et les percussions aux sonorités tropicales de Koni.
Pièce festive pour débuter la semaine le cœur ensoleillé...
Un peu plus rock en ce vendredi pluvieux. Pour réveiller les sens, se dégourdir un peu et préparer le week-end...
Voici la pièce 1-2-3 (One Step Away) du groupe Your Favorite Enemies (YFE) dont l’album Between Illness and Migration (12 chansons, étiquette Hopeful Tragedy Records) a été nominé pour un Prix Juno (2015).
Groupe rock québécois, Your Favorite Enemies, après dix année d’existence, voit les fruits de son travail acharné effacer graduellement le proverbe « Nul n’est prophète dans son pays » tatoué sur son cœur.
Reconnu à l’international, trop peu au Québec. Non seulement pour sa musique, mais aussi pour son entrepreneurship.
YFE gravite autour d’une musique qui embrasse bien des genres : rock-progressif-punk-bruitiste; le tout distillé dans des textes forts, engagés.
C’est d’autant plus intéressant car YFE est devenu au fil du temps une véritable entreprise multitâche autodidacte et indépendante, tissée serrée et bien implantée au sein des réseaux sociaux avec, à sa tête, le chanteur Alex Foster. Le leitmotiv : DIY (Faites-le vous-même). Et des idées sociétales poussées à fond, mises en valeur par les membres.
Quant à 1-2-3 (One Step Away), voici la pièce offerte en version plus courte accompagnée du superbe clip dont les images ont été filmées au Japon, en Australie et à Montréal.
« J’ai écrit cette chanson dans l'idée de refléter le lâcher prise sur différents éléments personnels qui nous retiennent dans notre présent état de coeurs brisés et gardent nos âmes captives dans les désespoirs de notre passé », expliquait Alex Foster au webzine britannique Kerrang.
En fait, ça brasse en musique et en paroles. Diablement efficace…
Au cours des derniers mois, on a passé musicalement trois des quatre chansons qui composent l’album EP de Sara Hartman qui sort justement aujourd’hui. Ne manquait que la chanson-titre, Satellite.
La voici donc au moment où l’auteure-compositrice entreprend une série de spectacles-vitrines aux États-Unis et en Europe.
Elle a le don des mélodies accrocheuses en plus d’être brillante et prometteuse.
La pièce n’est pas nouvelle, mais la sortie, elle, devient officielle et à l’universel. Il s’agit de la pièce (Taking My) Freedom du duo énigmatique électro-pop POSTAAL qui nous a présenté il y a quelque temps la superbe Burnin’ (voir le clip ci-dessous).
À l’aube d’un EP prêt pour le 3 juin, les deux cousins de POSTAAL, dont l’un est en France et l’autre en Angleterre, se préparent à l’été avec quelques spectacles prévus au cours des prochains mois.
Quant à (Taking My) Freedom, disons simplement que c’est délicieusement bon…
Dans une vie, l’Australienne Dannika Horvat vient de mériter le prix de meilleure réalisatrice catégorie court métrage (documentaire) au Melbourne Queer Film Festival pour son film The Summer Of ABC Burns, lauréat à ce jour de plusieurs distinctions et nominations.
Dans l’autre vie, elle écrit et chante sous son prénom Dannika.
Une première offrande s’intitule Next To You et provient du EP For Peaches, à paraître le mois prochain sous l’étiquette Solitaire Recordings. L’album a été enregistré avec la participation du duo de Good Morning.
Délicieusement traînante et mélancolique, guidée par la guitare électrique de Dannika. Next To You, parfaite quand la nuit s’étire jusqu’au petit matin…
Oui, ça sent l’été à plein avec FRENSHIP formé de James Sunderland et de Brett Hite. Le duo de Los Angeles propose la pièce Capsize avec la collaboration vocale de la chanteuse Emily Warren.
Après une première offrande, Carpet, parue il y a trois semaines, FRENSHIP renforce sa présence avec l’estivale Capsize.
Quant à Emily Warren, l’auteure-compositrice-chanteuse partage son temps entre New York, Los Angeles et Londres alors que sa carrière monte en flèche ayant écrit et collaboré avec, entre autres, Jessie J. The Chainsmokers, Tiesto et Shawn Mendes.
Une image parfaitement soignée. Tout comme leur musique où chaque note a été calculée, ajoutée avec minutie. Idem du côté des voix. En un mot, clean-cut.
Des mélodies élégantes serties de refrains contagieux… Voici Arthur Beatrice : bien connu en Europe, trop peu en Amérique.
Des amis d’école, Arthur Beatrice a été créé en 2010 et réunit les superbes voix d’Ella Girardot aux claviers et d'Orlando Leopard à la guitare ainsi que les frères Hamish (bassiste) et Elliot Barnes à la batterie.
À ce jour, on retrouve un EP Carter, l’album Working Out (2014), quelques singles et le nouvel album Keeping the Peace, à paraître le 20 mai prochain (dix chansons) sous le label Open Assembly/Polydor et que l’on peut précommander ici.
Voici deux extraits de Keeping The Peace : l’audio de Since We Were Kids mis en ligne cette semaine et le clip studio de la chanson Every Cell paru au début du mois.
Du grand cinéma musical… plein écran et léché à souhait. Beau. Vibrant.
On a parlé de Layne, la fille du Dakota du Sud, au moment où l’auteure-productrice-chanteuse et musicienne lançait un premier album EP (Warrior) en janvier 2015 alors qu’elle s’était installée à Los Angeles, endroit idéal pour sa carrière.
La fille du musicien Kenny Putnam a poursuivi son travail de création l’an dernier avec le batteur Alexander Rosca accompagné du producteur Devon Corey.
Ainsi, mai prochain, paraîtra le nouvel opus, The Black Hills, sous le label Taste & Tone dont un premier extrait, Good, vient d’être mis en ligne.
Une musique électro-pop jeune, dynamique, estivale.
Johan s’est mis en évidence avec la pièce Danger_us il y a deux mois. Revoici le gars de Boston avec Stard(us)t. Une pièce un peu plus complexe cette fois-ci toujours dans son style R&B tribal. Sa voix unique et haut perchée avec intonations saccadées qui surplombent une musique à l’électro entrecoupée d’irrésistibles échantillonnages.
Un appel du cosmos où Johan nous rappelle que nous sommes faits de poussières d’étoiles…
L’été s’en vient… et c’est la musique qui donne le ton avec le duo de Los Angeles KOLAJ qui réunit l’auteure-chanteuse-guitariste Teesa et le producteur-batteur Mighty Mike.
La pièce, la dansante électro The Touch vient d’être remise en ligne à la suite d’une première sortie qui n’a pas donné disons les résultats escomptés. Mais, cette fois est la bonne pour KOLAJ apparaissant sous un nouveau label, Interscope Records.
L’expérience cumulée par les deux artistes auprès de nombreux projets au fil des ans inspire le duo à produire des sonorités colorées et bien rythmées.
David Von Sell, aka Von Sell. Installé à Brooklyn, il a séjourné longtemps en Europe à définir sa musique. Un style qui semble un peu échevelé, mais ici tout est calculé. Une manière Lennon, à l’électro-pop.
La pièce s’intitule I Insist. L’auteur-compositeur et producteur nous balance une superbe mélodie…
En décembre, l’Italienne Emanuela Drei, aka GIUNGLA, qui berce dans la musique indie-pop s’est révélée avec l’énergique COLD.
Oh surprise! La voici dans un tout autre registre avec la nouveauté Sand, chanson qui prend des ailes et plane à la Beach House et aux sonorités de The XX.
Sand est un extrait de son EP Camo à paraître le 20 mai sur Factory Flaws.
À pareille date l’an dernier, Archy The Cockroach, le projet de l’Ontarien Eric St-Cyr, dévoilait l’opus Mehitabel’s Lullaby, dans un style aux racines folk que l’on peut qualifier de traditionnel.
La semaine dernière, l’auteur-compositeur-producteur d'Ottawa, après avoir passé quelque six mois à la production, s'amenait avec un nouvel album The Lone And Longing Night (10 chansons), disponible sur iTunes) et l'annonce d'une semaine de spectacles à la mi-avril.
Sans craindre de se tromper, on peut le dire, la musique d’Archy The Cockroach a pris un virage significatif, une voie complètement différente, une dose de vitamine pour ainsi dire. À la saveur folk, des ingrédients de musique pop, classique et de country aussi qui ajoutent aux textures et enrichissent grandement les sonorités.
Avec la collaboration de Jasen Colson à la batterie, Brigit O’Regan (violon) et de Brady Leaflour (sax), le chanteur a davantage travaillé aux instruments (piano et guitares), aux compositions et à la production.
Au final, c’est très réussi.
Ci-dessous, trois extraits de l’album, Long And Lonely Night, Lovers Ghost et Fade Into The Sky.
Non, Archy The Cockroach n’a pas renié des origines folk. Il a juste agrandi le panorama musical de sa création et dynamisé son oeuvre. Avec panache.
Sensibilité et douceur s'expriment d'une voix chaude, profonde. La musique, elle, guitare acoustique et violoncelle sous un lent tempo sobre et efficace.
Voilà ce qui caractérise la première offrande de la jeune auteure-compositrice Brooke Bentham âgée de 19 ans. Le titre, Oliver, chanson écrite alors qu’elle avait 16 ans seulement. Oliver sera disponible le 29 avril sous le label Trellis Records.
Beaucoup de retenue et une maîtrise totale. Une pièce contemplative, reposante, libératrice.
Aujourd'hui, la surprise électro pop provient du New Jersey avec la nouveauté de Donna Missal et la pièce Sick. C'est la deuxième composition originale de la chanteuse qui a attiré l’attention avec Keep Lying l’automne dernier et la version sulfureuse de Hotline Bling de Drake.
La Madame a du coffre et un style revendicateur qui allume… « Jamais au cours des derniers mois je n’ai écouté autant de musique, lu et écrit afin de pousser mon imagination pour comprendre ce que signifie être créatif », d’expliquer la chanteuse.
Ci-dessous, Sick ainsi que le clip de Keep Lying, en captation directe. Donna est convaincante.
Il y avait longtemps qu’on avait eu de ses nouvelles suivant la parution en 2011 de l’album Last Smoke Before the Snowstorm. Lui, de sa voix particulière et duveteuse, de sa musique céleste qui vous envoie rêver aux anges.
Enfin, l’auteur-compositeur et chanteur folk Benjamin Francis Leftwich est de retour après une longue pause occasionnée par la maladie et le décès de son père en 2013 qui était pour lui une grande source d’inspiration. Un premier album après cinq ans intitulé After The Rain (13 chansons), à paraître le 19 août, à la fin d’une grande tournée européenne et américaine.
Ci-dessous, le clip de Tilikum, chanson qui ouvre l’album de Benjamin ainsi que le très beau remix de l’Américain de Chicago, Kiso Armic.
Rien n’a changé. C’est toujours aussi magique avec des orchestrations minimalistes appliquées avec parcimonie.
Juste à fermer les yeux; Benjamin Francis Leftwich se charge du reste. Véritable baume pour apaiser… et libérer.
En 1987, Ella, elle l’a, chantait France Gall en hommage à Ella Fitzgerald sur des paroles écrites par son conjoint Michel Berger.
En 2016, on peut dire la même chose de la Québécoise Charlotte Cardin. Elle, elle l’a.
Après des débuts fracassants à La Voix (2013) qui lui ont permis de se faire connaître, l'auteure-compositrice, pianiste et mannequin fut recrutée par Cult Nation. Une prise miraculeuse pour le label montréalais, celle d’une artiste jeune, talentueuse (très), émergente et dont la carrière s’apprête à rayonner à l’universel. Rien de moins.
Après le titre Big Boy paru l’an dernier et suivi de la chanson Les Échardes, en français, Charlotte lançait hier un troisième titre, Like It Doesn't Hurt, avec la collaboration vocale du rappeur Husser, lui aussi un talent de Cult Nation.
Et la voilà en tournée au Québec, mais aussi à Londres, Paris, New York, Toronto. Des spectacles-vitrines pour un premier contact.
Elle est charmante, intelligente, jeune. TRAVAILLANTE aussi. Suffit d’écouter ses créations… et tomber en amour.
Ci-dessous, sa nouveauté, Like It Doesn’t Hurt, Les Échardes et le clip de ladite pièce en captation directe.
