Elle, elle a un front de bœuf et du chien dans le corps. Autant le dire tout de go : cette jeune femme, qui semble bien frêle avec ses allures de gamine (elle refuse de dévoiler son âge), est une bête.
Mais encore… une fonceuse. Une athlète de sa passion, la musique. Une autodidacte et une touche-à-tout qui se fabrique elle-même.
Voici
Meresha. Née en Pologne, mais installée en Floride aujourd’hui. Elle est auteure-compositrice, chanteuse, multi-instrumentiste et… artiste indépendante.
En fait, rien ne semble l’intimider.
Son premier EP, Lunatic, lancé il y a un an, a été réalisé grâce à une collecte de fonds (Kickstarter) qui a dépassé de 200 % l’objectif.
Depuis, elle a ajouté quatre singles en 2014 en vente sur iTunes.
Ses chansons, elle débute avec des paroles ou quelques notes au clavier. Puis, dès que la mélodie prend forme, elle ajoute les instruments un à un. Pour mieux chanter, elle a eu la chance de suivre des cours avec un professeur de renom, Ron Anderson.
Fan finie de Paramore (qu’elle a vu à six reprises avant de rencontrer la frontwoman du band, Hayley Williams) et également de la musique de Queen, d’Hendrix et de Led Zeppelin dont elle interprète des reprises, Meresha avoue s’inspirer d’eux autant que des Disclosure, James Blake et Flying Lotus d’aujourd’hui.
Les réseaux sociaux, elle les utilise à fond. Son arme favorite. Elle cultive ses fans et profite de ces tribunes non seulement pour y raconter le quotidien de sa vie d’artiste (photos, musique, clips), mais aussi, par exemple, pour y aller d’une charge à fond vis-à-vis des faibles revenus qu’elle tire des différentes plateformes de musique en ligne...
Hier, je ne connaissais rien de Meresha. J’ai accroché sur deux pièces : sa nouveauté, You, mise en ligne hier et la pièce August, ci-dessous avec Acid Bass, sa chanson dont elle est la plus fière.
Elle a du cran et une volonté de fer. Meresha est un modèle pour les jeunes : le succès ne peut venir sans le travail… des heures et des heures à développer sa passion.
Musicalement, elle va se retrouver dans ma playlist aux côtés de
Låpsley et des sœurs
Hockeysmith.